Inlassablement, sans consommer, une lampe brule nos pensées
Nos souffrances, nos amitiés, dans cette vie qui n'est que rêves.
Une plainte se fait entendre, le vent dans le ciel gris
Un oiseau sur la neige qui a froid et qui crie.
Le froid qui me gifle, une page est tournée, ce n'est plus l'été.
Et pourtant:
De ma fenêtre où je peux voir le vent souffler dans les roseaux
Je me sens ivre de joie de vivre quand je vois le soleil là haut
Et quand je sens mon âme prendre les rames,
Je prends ma toile et mes pinceaux
Et je m'invente des arcs en ciel, plus beaux que le soleil
Rayons de lune, couleur de plume
Volant, valsant sur des bateaux
Et tout balance en robes blanches, rubans dorés au grès des flots
Et tout balance comme une romance, une guitare sur un coeur gros.
Et puis quand vient la nuit:
Je vois dans mes souliers, les voyages, la liberté
Je prends l'amour dans une rose, je peints la vie couleur morose
Je mets ma vie dans un petit dé ainsi que la fraternité
Je pends par le cou ma misère, mes amis tiennent dans mes mains
Et pour ne pas voir ma colère, j'essaie de leur faire du bien.
Et pourtant:
De ma fenêtre où je peux voir le vent..............